Comment je suis devenue accro à ces gels qui apportent un petit « plus », et mes marques préférées…

Sans trop me poser de questions, j’en achetais machinalement au supermarché, prenant le premier tube de gel à base d’eau (les seuls compatibles avec les préservatifs) qui me passait à portée de mains. Erreur de débutante.
Certaines marques bon marché se révélaient vraiment inconfortables, le gel collant aux mains et cessant de produire son effet au bout d’une petite séance de frottements vigoureux.A force de changer de marque, je m’étais fixée sur le lubrifiant Manix que je trouvais satisfaisant, pas poisseux et résistant.

Et puis un jour, le tube rouge du gel Durex « à effet chauffant » m’a fait de l’œil. Durex a toute une gamme de gels présentés sous formes de flacons pompes. Un basique, un autre qui chatouille, et ce fameux flacon rouge, qui coûte environ 5,70 €, et que j’achète illico.
Je le teste sur mon chéri qui me regarde d’un œil surpris alors que je lui parle de cet achat spontané. Il accepte néanmoins de bonne grâce de tester ce nouveau produit.

Je suis les instructions à la lettre : je l’enduis généreusement de gel, et une fois qu’il est bien appliqué, je m’approche et, tel un feu de camp que je veux activer, je lui souffle sur le sexe. L’effet est immédiat, il se durcit davantage, laisse échapper un cri qui m’incite à continuer, il est dans tous ses états. Après l’avoir « débriefé » et également testé sur ma personne, je confirme : le gel provoque une sensation de chaleur étrange mais pas déplaisante, donnant l’impression, selon mon chéri, d’être déjà dans le vagin d’une femme.

Et ça marche à tous les coups. Dès que le sors le flacon rouge, en bon Pavlovien, il bande encore plus et commence à trembler, et ça marche à chaque fois. Après de multiples usages et essais, je constate qu’il faut l’appliquer « à froid », au début des préliminaires, quand son sexe n’est pas encore brûlant, il ressent mieux la chaleur et l’effet se révèle encore plus intense.
En revanche après une séance de besognage, il ne ressent plus la chaleur.

Mais ce gel a d’autres qualités. De bonne composition, il résiste aux séances de va-et-vient les plus longues. Pas besoin de s’interrompre pour en remettre, pas de risques de brûlure. Certes, il colle un peu mais il compense ce désagrément par un goût sucré, qui évoque un peu la fraise, qui se révèle très agréable.

J’en parle même à une collègue dont je suis proche (évidemment, pour aborder un tel sujet…). Elle l’achète, le teste, et revient le lendemain avec des belles cernes, m’expliquant que son mari a complètement décollé, et que par voie de conséquence, elle aussi.

Je commence donc à arpenter les rayons des supermarchés d’un autre œil, et je me renseigne. C’est ainsi que j’entends parler des gels à base de silicone.
J’en achète un au supermarché érotique Rebecca Rils (à Pigalle), mais on en trouve ailleurs, pas nécessairement au « Monop' » du coin, il ne faut pas craindre de pousser la porte d’une enseigne spécialisée.
Ce gel est très liquide: si vous ouvrez le flacon tête en bas, il se vide tout de suite. Il est beaucoup moins collant que les autres gels, c’est presque de l’eau… Il ne chauffe pas, ne chatouille pas, il est très confortable et super résistant. Sa texture permet également de faire des longs massages. Bref, il est polyvalent.
Je me sers donc des deux. Je démarre avec le gel qui chauffe (mon chéri l’attrape dès les préliminaires en jappant de joie comme un jeune chien), et une fois qu’il est bien chauffé, je poursuis avec le gel en silicone.

Vous comprenez maintenant que je ne voyage pas léger !